Dans ce documentaire événementiel, nous reviendrons sur les catastrophes naturelles qui ont transformé cet été en enfer, notamment en Gironde et en Corse.
Fanny Agostini et des experts ont décrypté pour nous, en quoi ces phénomènes sont de plus en plus violents.
L’été 2022, c’est l’été de tous les records et ce n’est pas une bonne nouvelle.
Record de jours de canicules, record de sécheresse, record d’incendies. En deux mois, plus de 70 000 hectares de forêts sont partis en fumée, plus de 30 000 personnes ont été évacuées, et jusqu’à 4 000 pompiers ont été mobilisés. Du jamais vu !
Dans un même été, quand la France brûle d’un côté, elle est sous l’eau en Corse. En plein mois d’août, l’île de beauté est balayée par des rafales de vents à plus de 220 Km/h. Là encore, c’est un record. Record d’inondation avec des pluies mortelles : 5 morts en une seule nuit.
De telles catastrophes étaient-elles inévitables ? La sirène d’alarme a pourtant été tirée il y a plus de 20 ans. En 2002, le Président Jacques Chirac nous avait prévenu lors du Sommet de la Terre de Johannesburg : « notre terre brûle et nous regardons ailleurs ».
Nous regardons bien ailleurs : en 2003 quand le sud-est de la France brûlait, quand les habitants du Gard se noyaient, lors de la tempête Xynthia en 2010, ou encore en 2020 avec la tempête Alex…
Cet été de tous les records sera-t-il celui de trop ?
Celui qui permettra de mettre fin à 20 ans d’inaction climatique ?