Programme
Précédente diffusion : 04/10/2025 à 13:40 sur TF1

Reportages découverte

Épisodes en grille

Diffusion : à 14:50
2021/2022
Épisode : Ils en font tout un fromage
Résumé de l'épisode :

Depuis la crise sanitaire, les ventes de fromages ont explosé. Les Français sont même devenus tout récemment les plus grands consommateurs au monde, juste avant les Grecs. Chaque Français consomme en moyenne 26 kilos de fromage par an ! Et pour certains, cette passion se transforme en vocation... En famille, en couple ou entre amis, certains se lancent dans des défis incroyables avec l'objectif de devenir fromager ou bien de se démarquer dans cet univers désormais très concurrentiel. Fabriquer du fromage dans des conditions extrêmes comme à Singapour où l'humidité atteint des taux records ; ouvrir une fabrique à mozzarella en plein cœur de Toulouse ou encore remporter le concours mondial du meilleur fromager. Pendant un an, nous avons suivi des parcours de vie extraordinaires, animés par une passion commune et l'amour du terroir.
Virginie veut décrocher le titre de la meilleure fromagère au monde en participant à un grand concours international organisé à Tours. Arrivée 2e l'année passée, elle s'est entraînée durant des mois et a même embauché une coach spécialisée pour mettre toutes les chances de son côté. Cheffe d'entreprise et mère de quatre enfants, elle doit jongler entre ses différents métiers et apprendre à gérer la pression.
Laurent est biologiste, expatrié depuis deux ans à Singapour avec sa femme Véronique. Amoureux du fromage, il peinait à s'en procurer dans sa nouvelle ville, alors il a décidé d'en fabriquer lui-même. Il s'est tellement pris au jeu qu'il a décidé de quitter son emploi pour lancer sa propre production artisanale, mais c'était sans compter sur les nombreuses contraintes sanitaires et le climat tropical de cette grande ville asiatique.
Amandine a tout juste 24 ans et vient d'être diplômée en fromagerie. Citadine originaire du sud de la France, elle a décidé avec son petit ami Théo de reprendre la ferme de ses beaux-parents pour produire son propre lait de brebis. Les jeunes agriculteurs ont quelques mois pour construire leur bergerie, mais les travaux ne vont pas se passer comme prévu.
Benjamin, Rémi et Baptiste sont une bande de copains sur le point de quitter leur job en or pour produire de la mozzarella ! Eux qui rêvaient de changer de métier misent tout sur le nouveau fromage préféré des Français. Baptiste qui vit à Toulouse a convaincu ses deux amis parisiens de déménager et de se lancer avec lui dans l'entreprenariat. Une aventure humaine et professionnelle qui va les mener en Italie, la terre sainte de la mozzarella.

Diffusion : à 13:40
2023/2024
Épisode : Les as des bons plans
Résumé de l'épisode :

Limiter le gaspillage, sauver le pouvoir d'achat, faire des économies. En ces temps traversés par les crises, certains Français cherchent des solutions pour nous permettre de garder la tête hors de l'eau.
Qu'ils créent une application anti-inflation faisant le buzz, qu'ils contournent les règles pour proposer des produits alimentaires à moindres frais, qu'ils exportent un concept de vide-grenier loin de la métropole ou organisent une nouvelle et vertueuse filière de construction, qui sont ces passionnés communément regroupés sous le qualificatif d'"entrepreneurs" ? Qui sont ces Français qui ont osé braver les difficultés pour porter un projet plus grand qu'eux... et faire de la crise un nouveau départ ?

À la pointe de la Bretagne, Karim Vincent-Viry, ancien cadre de la Grande Distribution a choisi, il y a trois ans, de changer de camp pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Tous les fruits et légumes que la Grande Distribution recale, il s'est engagé à les racheter aux producteurs à 40% de leur valeur et fait d'une pierre, deux coups : il leur évite de finir à la poubelle et donne aux consommateurs accès à ces produits, à coûts réduits.

Mais Karim veut maintenant faire davantage et rêve d'ouvrir 1000 supérettes pour vendre ces produits sauvés du gaspillage.
Pour concrétiser son rêve et financer ses supérettes, Karim doit réunir trois millions d'euros. Réussira-t-il à convaincre les investisseurs de le suivre ?

En France, le secteur du bâtiment est à lui seul responsable de plus de 46 millions de tonnes de déchets par an. Face à un tel constat et pour faire baisser ce chiffre, Christelle HOPFNER-VUILLE et Emilie LEMOINE, toutes deux architectes à Nancy, se sont lancé le défi de créer un supermarché de matériaux de construction de seconde main : une matériauthèque. Grâce à elle, elles espèrent démocratiser la pratique du réemploi de matériaux de construction.
Mais les deux architectes vont devoir faire face à de nombreuses difficultés. La première d'entre elles : les réticences et les résistances de leur profession.

À Nantes, Romain Chassagne a fait le pari de la seconde-main : " La seconde main, c'est un autre mode de consommation qui stoppe la surconsommation... Donc aujourd'hui, ça doit devenir un réflexe. "
Il y a 8 ans, Romain a plaqué son travail dans l'immobilier pour importer un concept découvert en Finlande : le vide-grenier permanent où chacun peut gérer sa petite boutique, vider ses placards ou encore faire de bonnes affaires. À la tête d'un réseau d'une soixantaine de franchises implantées dans toute la France, Romain s'apprête à ouvrir un nouveau magasin. Cette fois, à 10 000 kilomètres de son siège... sous le soleil de l'Ile de la Réunion. Comment savoir de si loin si cela va marcher ? Si son concept plaira ?

Enfin en région parisienne, Siméon Simeonov, étudiant en informatique de 19 ans, veut sauver notre pouvoir d'achat
En parallèle de ses études, Siméon souhaite créer une application pour trouver les meilleurs prix, au supermarché. Mais son projet promet d'être compliqué.

Quatre univers, quatre défis, mais un point commun : une volonté de fer. Celle de ces entrepreneurs français qui ont osé tourner le dos aux difficultés pour porter un projet plus grand qu'eux.

Diffusion : à 14:50
2022/2023
Épisode : Viager : le renouveau
Résumé de l'épisode :

Le viager est une pratique à l'image encore sulfureuse, qui concernerait qu'1 % des ventes immobilières. Pourtant, cette transaction basée sur l'espérance de vie du vendeur a le vent en poupe. Baisse du pouvoir d'achat, retraites insuffisantes, accès à la propriété difficile, ils sont de plus en plus nombreux à y avoir recours. Vendeurs, acheteurs pendant plusieurs mois nous avons suivi des hommes et des femmes pour qui le viager n'est pas simplement une histoire de bons filons mais aussi une histoire de rencontres.
Dans les Cévennes, Roseline, 73 ans, touche une petite retraite de 1000 euros et les fins de mois sont difficiles. L'ancienne commerçante est déterminée à vendre sa maison cévenole en viager. D'autant qu'elle a des envies de liberté...elle compte parcourir la Grèce en camping-car avec son chien. Reste une inconnue... à combien l'agent immobilier va-t-il estimer sa maison ?
A Joinville-le-Pont, Michel n'a plus les moyens d'entretenir son trésor. Une propriété de 1150 m2 léguée par ses aïeux où il est né et a vécu toute sa vie et qui se délabre à vue d'œil. Pour assurer la pérennité de ce lieu emblématique de l'histoire des bords de Marne, le septuagénaire s'est résigné à vendre en viager occupé. Mais pas à n'importe quelle condition. Ses exigences vont lui donner du souci et mettre en péril la construction d'une extension qui lui est vitale.
En Charente Maritime, malgré l'envolée du viager dans cette région, Denise cherche désespérément un acquéreur pour sa maison de village. Mais depuis deux ans elle enchaîne les déconvenues. La retraitée de 74 ans place tous ses espoirs sur Céline et Stanislas. Le couple se lance pour la première fois dans une acquisition en viager, une opportunité d'investissement pour eux sans emprunt et sur du long terme. Si la vente va jusqu'à son terme Denise pourra enfin s'offrir les soins de santé qu'elle ne cesse de reporter.
Marc et Marie Thérèse inséparables, rêvent de la maison de retraite à domicile. Ils veulent éviter les tracas liés à une vente en viager classique. Ils souhaitent vendre leur appartement à une coopérative à but non lucratif qui propose un viager plus solidaire avec un accompagnement à la clé. Leur demande va-t-elle convaincre la coopérative ? Cette alternative va-t-elle correspondre à leurs aspirations et leur permettre d'envisager leurs vieux jours ensemble dans leur petit nid à Bron ?

Diffusion : à 13:40
2022/2023
Épisode : Ces artisans français que le monde s'arrache
Résumé de l'épisode :

Ils sont pâtissiers, ferronniers d'art, marqueteuses... Leurs créations sont uniques, souvent hors de prix. Et désormais, ce sont les plus grandes fortunes internationales qui font appel à eux. Des ateliers en France aux intérieurs fastueux de leurs clients, à Monaco, Miami ou Singapour, nos équipes ont suivi trois artisans français qui osent l'aventure de l'export et relèvent les défis les plus fous.
Dans leur petit atelier de marqueterie à Revel, en Haute-Garonne, Martin Pietri et Sophie Laborie viennent de recevoir une commande exceptionnelle qui représente le tiers de leur chiffre d'affaires annuel. Une vingtaine de meubles pour 685 000 euros, dont une table basse en bois précieux et en nacre, destinée à Adrian Sutil, ex-pilote de Formule 1, 128 grands prix au compteur.
Dans le Maine-et-Loire, Franck Chartrain prépare une porte monumentale et une rampe d'escalier style Louis XV pour une milliardaire chinoise à Singapour. Un chantier à 800 000 euros, supervisé depuis l'atelier qui compte une dizaine de ferronniers jusqu'à l'installation sur place en Asie.
A Miami, Yann Couvreur, pâtissier star, ouvre son tout premier restaurant aux Etats-Unis. Entre adaptation des recettes, formation express des cuisiniers et millefeuille à 20 euros réalisé devant les clients, il mise sur le raffinement français pour séduire les papilles américaines.

Diffusion : à 14:50
2021/2022
Épisode : Des vieilles marques à la mode
Résumé de l'épisode :

De vieilles marques, jadis encensées, ont été condamnées à l'oubli... victimes de la concurrence ou de l'évolution des mœurs. Pourtant, des décennies plus tard, sous l'impulsion de passionnés, certaines d'entre elles renaissent de leurs cendres pour prendre leur revanche... Mais le public d'aujourd'hui est-il prêt à retrouver ces marques ? La mode n'est-elle réellement qu'un éternel recommencement ? Solex, les bijoux Vever, les biscuits Drans ou les pulls Anny Blatt : pour ceux qui tentent de les relancer c'est toujours une aventure incroyable mais aussi un pari risqué.

Camille Vever est issue d'une lignée de joailliers d'exception. La marque a connu son âge d'or au début du XXème siècle avant que son grand-père ne fasse faillite il y a 40 ans.
Camille vient de quitter son poste de PDG d'un laboratoire pharmaceutique pour ressusciter la maison familiale et faire redécouvrir la marque au grand public.
A l'aube de l'ouverture de sa première boutique, Camille réussira-t 'elle à trouver sa clientèle ? Et sera-t-elle à la hauteur de l'héritage familial ?

Alexandra et Antoine Pelletier eux, ont racheté une ancienne fabrique de biscuits alors que la production allait cesser : les petits sablés de la maison DRANS. Un symbole à Sablé-sur-Sarthe ! Cette année, à l'occasion des 90 ans de la biscuiterie, le couple s'est lancé un défi : faire renaitre une pâtisserie iconique disparue depuis les années 70... le Sabolien. Il n'existe aucune photo de ce gâteau, juste une recette manuscrite. Retrouveront-ils le goût et l'aspect d'antan ?

Grégory Trebaol, lui, espère avoir flairé la bonne affaire en rachetant Solex, la marque mythique de mobylette des années 60. Avec ses designers, il veut inventer un solex électrique pour séduire les jeunes d'aujourd'hui.
Le cyclomoteur des années yéyés fait partie de la culture populaire française alors réinventer la marque tout en respectant le style du passé est un challenge très risqué pour Grégory.

Marion Carrette, enfin, cherche elle aussi à raviver l'image d'une marque de pull célèbre dans les années 80 mais tombée depuis aux oubliettes.... L'entrepreneuse - qui vient de revendre une application de covoiturage à succès - aime les défis. Elle fait le pari du made in France et de la production à la demande mais elle doit surtout faire connaître la marque Anny Blatt et rajeunir sa clientèle. Pour cela, elle doit convaincre une jeune influenceuse de promouvoir sa nouvelle collection...

Voici l'histoire de 4 audacieux prêts à exhumer l'esprit de ces vieilles marques...

Diffusion : à 14:50
2022/2023
Épisode : Ils tracent la route
Résumé de l'épisode :

Entre 2005 et 2020, la longueur des routes en France est passée de 991 000 à 1 105 200 kilomètres, soit une progression de 11,5% en 15 ans. Le réseau routier français est réputé pour son maillage du territoire grâce à ses autoroutes, routes nationales, départementales et communales. Chaque jour, des femmes et des hommes empruntent ce réseau tentaculaire pour leur travail car ils ont choisi un métier en itinérance. Qu'ils soient commerçants ambulants, vendeurs à domicile ou guides touristiques, leur journée, c'est rouler. Ils avalent des kilomètres et parcourent la campagne, la montagne, les villages et les villes moyennes où les transports en commun ne sont pas toujours bien développés. Leur véhicule leur sert de bureau, d'atelier et parfois de logement provisoire. Nous avons suivi quatre mordus du volant à bord de quatre véhicules -van, bus, 4x4 et fourgon- nous vous proposons quatre road-trips à travers la France et la Suisse, où la beauté de la route n'aura d'égal que les péripéties de nos personnages...

Kara, opticienne à domicile en Corse, parcourt 35 000 km chaque année sur des routes sinueuses pour livrer des lunettes à ses clients dans des villages isolés. Elle souhaite moderniser le style des lunettes sur l'île en proposant des modèles branchés. Pour ce faire, elle se rend à Bastia chez Alexandra, créatrice de lunettes haut-de-gamme, pour concevoir une collection solaire féminine avec de grandes montures pop et colorées. Kara vendra cette collection en parcourant la Corse, mais les insulaires accepteront-ils ces modèles excentriques ?

Alexandre et Guillaume, en Vendée, explorent le tourisme itinérant avec un bus des années 70 transformé en hôtel roulant : 8 couchettes, douche, toilettes sèches, et coin repas avec cuisinière, frigo, et rangements. Leur mission : inviter des Vendéens à redécouvrir leur région à travers des sites méconnus. Avant de démarrer, le duo teste leur concept avec un groupe de voyageurs prêts à jouer les cobayes. Cette expérience promet d'être rocambolesque, offrant une aventure inédite aux participants.

En Suisse, Marion, fleuriste ambulante, parcourt les routes autour du Lac Léman, proche de Genève, vendant ses fleurs sur les marchés sans en tirer assez de revenus. Elle se ressource en Ardèche, chez ses parents. Inspirée par les paysages ardéchois, Marion crée ses bouquets. Elle doit rentrer en urgence en Suisse : une cliente lui demande de fleurir son mariage dans un hôtel prestigieux au bord du Lac Léman. C'est une chance d'entrer dans le monde des mariages huppés et lucratifs. Marion réussira-t-elle à relever ce défi ?

Dans la Vallée de Chamonix, Julien, expert en aménagement de vans, utilise du bois pour créer des intérieurs dignes de chalets, ce qui fait de lui une référence dans le domaine.
Cette année, il se lance un nouveau défi : finies les banquettes que l'on convertit chaque soir. Il souhaite concevoir un van sans banquettes convertibles en un mois. Son prototype doit être prêt pour un salon en Auvergne, où il est très attendu. Cependant, transformer un fourgon implique de modifier sa structure, entraînant des complications. Julien réussira-t-il à concevoir ce fourgon unique destiné à être exclusif sur le marché ?

Diffusion : à 14:50
2023/2024
Épisode : Saint-Ouen : Puces and Love !
Résumé de l'épisode :

Aux Puces de Saint-Ouen, on n'est jamais à l'abri d'une surprise ! Avec ses 5 millions de visiteurs annuels, ce village d'antiquaires aux portes de Paris est devenu le 5ème site touristique de France. Pendant plusieurs mois nous avons suivi celles et ceux qui font battre le cœur du plus grand marché d'antiquités au monde. Ils sont antiquaires, jeunes ou aguerris, experts, et tous ont accepté de dévoiler leurs petits secrets : comment flairer la perle rare ? Quels sont les pièges à éviter ? En compagnie de ces professionnels, nous allons découvrir les coulisses des Puces de Saint-Ouen.

Aline Bachelier est antiquaire et " personal antic shopper " Son travail ? Conseiller et accompagner des clients étrangers désireux de trouver aux Puces des objets qu'ils ne trouveront nulle part ailleurs. Elle va accompagner une riche acheteuse américaine dans une virée shopping qui pourrait bien lui réserver des surprises.

Christian Hassler est un " broc' à l'ancienne ". Ses aïeux se sont installés il y a près d'un siècle aux Puces de Saint-Ouen. L'antiquaire est au fil du temps devenu expert en mobilier et objets anciens. Mais à 79 ans, lui qui pensait tout connaître va être mis à l'épreuve avec une demande d'expertise insolite.

A 29 ans, Marius Simon est le plus jeune marchand du très chic marché Biron, le Faubourg Saint Honoré des Puces. Il incarne une toute nouvelle génération d'antiquaires mais se faire une place parmi les 2000 antiquaires des Puces n'est pas une sinécure. Pour cela, il espère mettre la main sur des verreries très rares. Son objectif : présenter ses pépites à un célèbre collectionneur.

François Lachaud est expert en cadres anciens. Ce qui le fait courir c'est autant la découverte de l'objet rare que la richesse de l'histoire qu'il cache. Il va devoir expertiser près de 500 cadres qui seront mis en vente aux enchères dans le célèbre hôtel des ventes de Drouot, véritable annexe des Puces, L'ensemble de la vente représente une estimation de 250 000 euros à 350 000 euros. Brocanteurs et antiquaires se retrouvent à Drouot et tous sont à la recherche de la même chose : la bonne affaire.

Diffusion : à 13:40
2023/2024
Épisode : Balades nocturnes : les mystères de Marseille
Résumé de l'épisode :

Les clichés sur Marseille sont nombreux. Mais connaît-on vraiment la deuxième ville de France ? Pour en découvrir les secrets ou la face cachée, une équipe de " Reportages découverte " a traversé Marseille...la nuit et durant plusieurs mois et elle a découvert une ville festive, joyeuse, à l'avant-garde de nombreuses modes. La nuit à Marseille, c'est ce monde où tout parait possible pour les fêtards avertis, comme pour les travailleurs les plus précaires qui misent sur l'obscurité pour mieux gagner leur vie, et réaliser leur rêve. A travers un kinésithérapeute qui devient drag queen la nuit, des explorateurs urbains, une " chauffeur de taxi privé " ou les marins pompiers, vous allez découvrir la cité phocéenne comme vous ne l'avez jamais vue.
Martin, Marseillais de 32 ans est kinésithérapeute le jour. La nuit, il devient Drag Queen. Pour lui, l'obscurité marseillaise, c'est " ce moment où l'on peut se révéler, être qui on veut, révéler des choses qu'on n'oserait pas le jour alors qu'on devrait tous oser être qui on est, à tous moments de la journée ! ". En moyenne, Martin se produit comme Drag Queen, trois fois par mois ... Fort de ce succès exponentiel, un célèbre cabaret va lui commander un nouveau spectacle pour la saison prochaine.
Pour Sandra, première femme Chef de groupe du Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille, la nuit, " on peut rencontrer tout types de situations ! Des accidents de circulation, des départs de feu en habitation ou ailleurs. Les Marins Pompiers doivent pouvoir répondre présents et agir vite ! ". Nous la suivrons dans différentes gardes de nuit au chevet de la population marseillaise en difficulté, pour laquelle Sandra et le Bataillon sont souvent un point de repère rassurant et apaisant.

Nicolas et Ludovic, eux, sont " Urbexeurs ". Ils explorent des lieux abandonnés et interdits par goût du frisson, amour de l'Histoire et volonté de partager leurs découvertes sur la chaîne YOUTUBE aux désormais 18 000 abonnés, créée il y a 4 ans : LUDO ET NICO EXPLO. " Il y a un devoir de mémoire derrière tout ça. Il y a des lieux et des gens qui ne méritent pas d'être oubliés. Et la nuit permet ça car en général, les gens qui peuvent nous repérer, dorment. Cela favorise la transgression et l'exercice de notre passion ".

Pour Sabrina enfin, la nuit est tout sauf un " hobby " ! Elle est chauffeur à son compte. Sabrina élève son fils seule dans les quartiers nord, et mise sur la nuit pour gagner sa vie le mieux possible, qu'importe les risques encourus. " A Marseille, le danger peut roder partout ! Et pourtant je repars toutes les nuits travailler au volant de mon véhicule. J'ai choisi ce boulot parce qu'on est indépendant. On travaille quand on a envie et quand on élève son fils seul, c'est un avantage ". Cette année, Sabrina s'est en plus fixée un objectif ambitieux : réussir à gagner assez d'argent pour envoyer sa mère et son fils en vacances en Algérie, leur pays natal ...
Des nuits festives, aux nuits de dur labeur, en passant par de folles nuits d'aventures ... Plongée dans la nuit Marseillaise aux côtés de ces noctambules qui n'hésitent pas à braver l'obscurité pour accomplir leurs rêves, sous l'œil toujours bienveillant et protecteur de la " BONNE MERE ", éternel phare dans la nuit ...

Diffusion : à 14:50
2023/2024
Épisode : Aventures en train
Résumé de l'épisode :

Lignes ferroviaires fermées, pas assez fréquentées, trop chères à entretenir pour desservir des villages... depuis des décennies, la tendance change. Aujourd'hui, le train est considéré comme le moyen de transport le plus "propre" pour voyager. De la neige au désert, de gare en gare, de train en train, la destination compte autant que le voyage lui-même. Une équipe de "REPORTAGES DÉCOUVERTE" a suivi Fabian et Estelle, qui voyagent uniquement en train avec leurs trois filles âgées de 9, 7 et 2 ans, à la découverte de la Laponie. Nous avons aussi suivi Nadine, Francine, sa fille Léonora, et Cécile dans un grand périple en Inde.

Pour la famille de Fabian, " le voyage commence dès que la porte d'entrée se ferme ". En plus du choix écologique, ce qui compte pour eux, c'est le voyage en lui-même et les rencontres : " Les enfants aident à briser la glace ". Ils démarrent leurs vacances par un selfie devant la gare. Le trajet les mène de Namur à Stockholm, puis Kiruna, Abisko, au-delà du cercle polaire, et enfin Narvik en Norvège, à bord de trains chasse-neige traversant la Scandinavie en hiver. " Le train peut nous emmener au milieu de nulle part, et ça, c'est génial ", explique Estelle dans l'immensité blanche du parc national d'Abisko. Ils embarquent sur le Arctic train, entre fjords et sommets, pour acheminer le minerai de fer de Kiruna en Laponie suédoise jusqu'au port de Narvik en Norvège. " Le train nous permet de nous retrouver et de partager des moments en famille ", dit Fabian, qui a hérité de son père cheminot. Pour Célestine, 10 ans, ce pays de sapins et de neige est " le pays du père Noël ". Elle découvre aussi les aurores boréales, les chiens de traîneau et les Samis, éleveurs de rennes vivant sur quatre territoires, de la Norvège à la Russie. " Une rencontre interpellante ", déclare Estelle, consciente de la réalité de ce dernier peuple autochtone d'Europe.

Nadine, passionnée de trains, embarque avec Francine, Léonora, sa fille de 26 ans, et Cécile, pour découvrir le Rajasthan : de New Delhi à Varanasi, ancienne Bénarès et capitale spirituelle de l'Inde. Les quatre Françaises utilisent les express régionaux pour explorer ce pays et son peuple, avec le 5ème plus gros réseau ferroviaire au monde, soit 122 000 km de voies. " Ici, les gens vivent dans les trains ", remarque Nadine. " Les wagons climatisés, cela ne m'intéresse pas ". Le train les mène à Agra pour visiter le Taj Mahal, joyau moghol du XVIIème siècle, l'une des sept merveilles du monde, puis à Jaipur. Les Françaises découvrent l'Inde des maharadjahs, en empruntant l'un des plus vieux trains du pays, sur une ligne de 1920 construite par les Britanniques, avec des banquettes dures et des fenêtres sans vitres. " Le train est synonyme d'aventure ", raconte Nadine, qui se souvient d'avoir pris le train pour Paris à 18 ans. Léonora partage cette passion des trains. " Elle est aventureuse, et moi ça me donne envie de faire comme elle ". À Varanasi, au bord du Gange, la découverte des bûchers publics est un choc. " On est prises au dépourvu ", mais comme le dit leur guide, " dans l'hindouisme, tout est écrit de la naissance à la mort ". Du luxueux au spartiate, rapide au montagnard, le train est l'un des moyens les plus extraordinaires pour découvrir un pays et sa culture.