Samedi 20 décembre / TF1

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13:40
Grands reportages
Ils illuminent nos fêtes
InfoInédit

Sur une idée originale de : la Direction de l'Information et Mathilde Pasinetti
Présenté par Anne-Claire Coudray

Les décorations font partie des ingrédients indispensables pour créer la féérie de Noël. Tous les hivers, les rues s'illuminent, les jardins se peuplent de créatures colorées et les vitrines se métamorphosent pour attirer le maximum de visiteurs. Partout en France, certains passionnés font de la décoration de leur vitrine, leur maison, leur village ou leur château un objectif majeur. A tel point qu'aux quatre coins du pays des concours voient le jour et tous ont le même but : nous immerger une fois encore dans la magie de Noël.

A l'approche des fêtes, le château de Vaux-le-Vicomte, en Seine-et-Marne, devient l'un des hauts lieux de la magie de Noël. Et cette année, Lisa, la responsable des animations, va mettre les bouchées doubles car c'est la vingtième année. Sous le regard exigeant des frères Vogüé, propriétaires du château, la jeune femme va devoir superviser la métamorphose du parc et de 11 pièces autour des rêves d'enfance. Parmi les décorations phares : un sapin géant jaillissant d'un monde sous-marin bleu et blanc, une maison de poupée géante et un ours automate de plus de 3 mètres de haut. Un défi de taille car entre les contraintes d'un monument historique et la pression d'un budget important - 500 000 euros - elle doit réussir à réinventer le château pour attirer plus de 140 000 visiteurs.

En Alsace, Sébastien, Aurélia et leurs enfants ont un rêve plus modeste. Cette année ils se lancent dans le concours de la plus belle maison décorée de leur vallée sur le thème des nounours et des lutins. S'ils ont remporté une fois le concours, le pari n'est pas gagné d'autant que quarante autres maisons se sont lancées dans la compétition avec des installations plus amusantes et originales les unes que les autres. Et grâce aux efforts de tous ces villageois, c'est toute la vallée qui brille de mille feux.

Au Mans, la société Leblanc est un des leaders mondiaux des illuminations de Noël. Elle a déjà construit les décors lumineux de centaines de communes en France et dans le monde. Cette saison, Julien, le directeur des ventes conduit un pari XXL à Pia, dans les Pyrénées-Orientales. La municipalité lui a commandé 40 décors pour métamorphoser son jardin public, avec un bonhomme de neige de 7 mètres, inédit en France. La petite ville consacre un budget de 130 000 € uniquement pour la lumière, avec un objectif clair : attirer des familles et dynamiser les commerces; " La magie doit être belle et fiable : si une seule pièce flanche, c'est tout un rêve qui vacille ", résume Julien.

Enfin, à Saint Jean de Luz, au Pays basque, la ville veut devenir l'attraction de la région pour Noël. Elle lance chaque année son concours des plus belles vitrines. Céline, chocolatière, et Alexia qui tient l'une des plus anciennes boutiques de chaussures de la ville font partie des 16 concurrents. Seules ou accompagnées de décoratrices, elles vont rivaliser d'imagination pour tenter de remporter le premier prix.

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14:50
Reportages découverte
Artisans, trouver un repreneur : un défi
Info

Produit par : TF1 Production
Sur une idée originale de : la Direction de l'Information et Mathilde Pasinetti
Réalisé par : Laetitia Pongi
Présenté par Anne-Claire Coudray
Images : François Gagnant, Raphaël Licandro, Perrine Ruffin et Antoine Schmidt
Montage : Rodolphe Zagoury

C'est l'une des plus grandes richesses de la France, le terreau de nombreux savoir-faire : l'artisanat. Des métiers de passion qui rayonnent bien au-delà de nos frontières. Pourtant le secteur se retrouve face à une crise majeure : aujourd'hui, 75% des artisans ne trouvent pas repreneurs. Pour les "cédants", ceux qui veulent vendre leur boucherie, leur cordonnerie ou leur moulin, une course contre la montre s'engage afin que leur entreprise et leur savoir-faire ne disparaissent pas avec eux. Pendant près d'un an nous avons suivi des artisans qui se battent pour trouver des repreneurs.

En Dordogne, Jean-Jacques est le dernier boucher de la commune de Hautefort. Il a appris le métier de son père et y a consacré sa vie. En plus de sa boucherie, il sillonne les villages des alentours avec son camion pour servir les clients les plus isolés. A 65 ans, Jean-Jacques aimerait passer le relai. Ses enfants ayant choisi d'autres voies, il a mis sa boucherie et son camion en vente il y a quatre ans. " La boucherie, on ne va pas la vendre cher mais je veux qu'il y ait quelqu'un au moins ! ", insiste-t-il. Pourtant, dans quelques semaines, le boucher, fatigué, va arrêter les tournées. Et dans quelques mois, ce sera au tour de la boucherie. L'artisan ne s'avoue pas encore vaincu : il va tout mettre en œuvre pour trouver le candidat idéal pour lui succéder.
Près de Lille, Laurence est une des dernières canneuses artisanales de France. Depuis plus de vingt ans, elle réhabilite les techniques anciennes et se bat pour transmettre son savoir-faire. Il y a six ans, consciente que sa retraite arrivait à grands pas, elle a commencé à rechercher un repreneur pour son atelier et a formé plusieurs candidats. Mais à chaque fois, c'est un échec. Dans 15 jours, Laurence recevra Inès, une jeune femme intéressée pour un stage de cinq semaines. Si Inès fait ses preuves, Laurence lui apprendra toutes les subtilités et secrets de son métier et lui cèdera son atelier. Mais si la stagiaire n'est finalement pas la perle rare que recherche Laurence, l'artisane avoue qu'elle n'aura pas la force de continuer sa quête.

A Orbey, en Alsace, le moulin Marchand produit de la farine depuis près d'un siècle. Après son grand-père et son père, Claude est aux commandes avec son épouse Dominique depuis plus de quarante ans. A 67 ans, il a décidé de prendre enfin sa retraite, même si lâcher le moulin de son enfance est un crève-cœur. Claude cherche surtout un repreneur qui partagera sa philosophie d'un moulin familial et qui s'engagera à conserver son équipe de cinq salariés. Il a reçu des dizaines de dossiers et récemment l'un d'eux lui a tapé dans l'œil. Il s'agit de celui d'Ève, 59 ans, ancienne cadre supérieure dans l'industrie. Seul problème : Ève n'a aucune notion en meunerie et devra tout apprendre.
Enfin, à Carhaix en Bretagne, Jean-Jacques officie, lui, dans sa cordonnerie depuis 38 ans. En plus des chaussures, il répare les sacs, fabrique des doubles de clés et fait même un peu de serrurerie. Sa femme, Flavia, accueille les clients de la boutique atelier située en plein centre-ville. Seul cordonnier à 30 kilomètres à la ronde, Jean-Jacques ne manque pas de travail mais à plus de 60 ans, il a décidé de prendre sa retraite à la fin de l'année. Pour ses clients, c'est un choc, concède-t-il. Comme les repreneurs ne se bousculent pas à sa porte, le cordonnier a contacté la Chambre des Métiers et de l'Artisanat mais aussi un centre de formation des cordonniers. Est-ce que cela sera suffisant pour trouver un successeur ? Le compte à rebours est lancé : dans six mois, le cordonnier baissera le rideau définitivement si aucun candidat à la reprise ne se manifeste.

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