Au début du XX ème siècle, Sao Tomé était le premier producteur mondial de chocolat. On l’appelait l’île chocolat… Les temps ont bien changé …aujourd’hui, Jean Rémy, français originaire des Landes et installé sur l’île, est le dernier producteur de cacao de Sao Tomé. Plusieurs fois récompensé pour son chocolat d’exception, il doit sans cesse se réinventer. Cette année, il s’apprête à réaliser une tablette inédite avec une variété de cacao unique au monde qui ne pousse que sur ses plantations… Sa réputation est telle que dans quelques mois, il ouvrira une boutique dans le quartier chic de la rue du Faubourg St Honoré à Paris où il proposera ses produits millésimés.
Si Sao Tomé a perdu le monopole du chocolat c’est parce que d’autres se sont imposés en leader. La Cote d’Ivoire, en tête, inonde le marché mondial. Pourtant, depuis quelques années, alors que le cours du cacao flambe, les producteurs sont en crise et demandent aux grands groupes une rémunération plus juste pour survivre. C’est le cas de la famille de Kadia. Ivoirienne d’origine, la quarantenaire tient une chocolaterie en Lozère. Elle travaille elle-même les fèves de son pays d’origine, produites par son père. Torréfaction, concassage, broyage, elle fait tout dans son atelier. Cette année, elle va proposer des tablettes inédites salées aux cèpes, truffes et romarin. Sans ses tablettes, la plantation familiale pourrait faire faillite. Kadia se rendra en Côte d’Ivoire pour aider son père et les producteurs de son village à augmenter les rendements de cacao.
Et puis, il y a Hasnaa. Cette ancienne mannequin a préféré les tablettes aux podiums. Bordelaise, elle invente une recette inédite à base de ganache au vin. Constamment en rupture de stock, elle dépose le brevet de cette recette et devient l’unique chocolatière du monde à commercialiser cette recette. Et lorsque le Japon découvre ses produits, elle comprend qu’elle a le plus gros coup de sa carrière à jouer ! Alors dans quelques semaines, elle participera au plus grand salon alimentaire asiatique de Tokyo. Si elle décroche un partenariat et réussit à s’implanter au Japon, alors son entreprise pourrait devenir grande !