Une saison à fleur de peau

« The Voice Kids est un programme qui transcende les générations, les origines, les croyances et les convictions, confie Rémi Faure, directeur des programmes de flux du groupe TF1. Grâce à la diversité des chansons interprétées, l’émission permet de réunir les générations devant la télévision. On sort d’une super saison de The Voice, poursuit-il. Elle a réussi le petit miracle de progresser sur les publics les plus jeunes et d’être leader la majeure partie des samedis soir et The Voice Kids a réuni 3,5 millions de téléspectateurs l’an dernier. Un succès porté par l’authenticité et la bienveillance de Nikos Aliagas. »

Une parenthèse enchantée
Cette année encore, bienveillance et transmission restent les maîtres mots de la nouvelle édition. Une soixantaine d’enfants, âgés de 6 à 15 ans - le plus jeune casting depuis le lancement de l’émission -, montent sur scène devant les plus grandes stars de la chanson française. Malgré la notoriété de l’émission, le mot d’ordre est de s’amuser. « Les enfants sont venus pour s’éclater. Ils ne sont pas dans une notion de star system, explique Pascal Guix, directeur adjoint aux programmes en charge des divertissements chez ITV France et producteur artistique de The Voice Kids. Ils regardent The Voice depuis leur plus jeune âge. Monter sur cette scène, c’est un rêve qui devient réalité, une parenthèse enchantée, et ils le vivent à 200% » Pour Nikos Aliagas, maître de cérémonie depuis le lancement de l’émission : « On a beau connaître le programme, c’est toujours une nouvelle histoire. Nous sommes à chaque fois totalement cueillis. Les enfants arrivent à nous emmener dans des sphères artistiques que l’on pensait impossible pour leur âge. »

Les nouveautés
Côté mécanique, le super block fait son entrée après avoir fait sensation dans The Voice. Si le block permettait d’empêcher un coach de choisir un talent en pleine prestation, le super block permet d’en bloquer un autre pendant son débrief, alors même qu’il est face au talent. « Ça donne des moments croustillants », s’amuse Pascal Guix. Pour les battles, chaque coach s’est entouré de stars de la musique pour guider ses talents. Slimane sera accompagné de Claudio Capéo et Vitaa. Ycare et Christophe Willem épauleront Patrick Fiori. Nolwenn Leroy profitera de l’appui de Bilal Hassani et Joyce Jonathan. Et Kendji Girac sera aidé par Wejdene et Soolking.

Un quatuor inédit
Mais le vrai bouleversement s’opère dans les fauteuils des coachs avec l’arrivée de Nolwenn Leroy et Slimane aux côtés de Patrick Fiori et Kendji Girac. Pour eux qui sont issus d’un télécrochet et tous parents, The Voice Kids revêt une résonnance particulière. « J’ai vécu cette saison de façon tellement intense, confie Nolwenn Leroy. J’ai appris beaucoup sur moi grâce aux talents et à mes camarades. On ressent une émotion de dingue face aux enfants. On est désarmés, c’est très puissant ! » Slimane, qui avait déjà endossé le rôle de coach sur The Voice en Belgique, explique ce qui l’a poussé à prendre place dans ce fauteuil. « J’avais besoin de vivre cette aventure avec les équipes qui m’ont vu naître. Je sais à quel point cette émission change les vies car elle a changé la mienne. On va donner aux talents la chance de croire en eux. Je suis un enfant de The Voice et maintenant, je suis devenu un petit papa de The Voice. C’est pas mal aussi ! » A leurs côtés, Patrick Fiori, qui rempile pour une huitième saison et qui compte quatre trophées à son actif ne boude pas son plaisir. « Je suis heureux d’avoir fait autant de saisons. Ce spectacle permanent me séduit. Je dis oui à chaque fois car j’ai toujours l’impression de commencer une nouvelle histoire. » Kendji Girac, qui entame sa troisième saison dans l’émission, ne cache pas son rêve de victoire. « C’est toujours aussi touchant de voir ces enfants se laisser aller et nous offrir leurs émotions aussi naturellement. C’est juste merveilleux. J’aimerais évidemment remporter le trophée mais on passe des moments tellement agréables que l’on est déjà tous vainqueurs ! »