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« En arrivant dans l’émission, j’avais le sentiment d’intégrer un grand club de foot ! »

Publié par Bourgueil Karelle le 12/03/2024

Originaire de Metz, Benjamin Muller fait ses débuts de journaliste à la radio à RTL, puis à France Info et Europe 1, avant d’intervenir dans « 28 minutes » sur Arte et dans « La maison des maternelles » sur France 5. L’année 2024 lui offre un nouveau défi avec le lancement de « Bonjour ! La Matinale TF1 » qu’il relève avec un plaisir non dissimulé du lundi au vendredi.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette nouvelle aventure ?
L’attrait d’un véritable challenge. En arrivant dans Bonjour ! La Matinale TF1, j’avais le sentiment d’intégrer un grand club de foot ! Retrouver Bruce Toussaint que je connaissais d’Europe 1 et dont j’apprécie à la fois le flegme et la pugnacité était une motivation supplémentaire. L’ambition de TF1 de créer une nouvelle grande émission et d’être prête à lui laisser le temps de s’installer sur la durée était très séduisante. Il y a peu d’occasions de vivre ce genre d’opportunité dans une carrière. Tout était réuni pour me plaire, je n’ai pas hésité une seule seconde.

Comment être à l’antenne dans une matinale a-t-il impacté votre quotidien ?
Tout a été mis en place pour que l’on soit bien accueillis. Côté vie de famille, cela me permet de passer du temps avec mes enfants le soir et d’avoir mes week-ends libres. Se lever tôt, c’est juste une hygiène de vie. Les premières semaines, j’arrivais à 4h à TF1 et j’ai vite réalisé que c’était trop tôt. Je ne tenais pas sur la journée. J’arrive aujourd’hui une heure plus tard et finalement, mon seul vrai problème avec ce nouveau rythme, c’est le rapport à la nourriture ! Car en se levant tôt, on a envie de manger à de multiples reprises avant le déjeuner. Il faut faire très attention si on ne veut pas prendre 10 kilos.

Quels sont vos sujets de prédilection ?
Ma chronique tourne autour de la question « Est-ce que c’était mieux avant ? ». L’idée est de prendre un thème d’actualité et de comparer à la façon dont il était traité dans le passé. C’est passionnant, j’apprends plein de choses. Même des sujets qui peuvent paraître anecdotiques en disent long sur l’évolution de la société française. L’émission me permet d’élargir mon spectre par rapport aux thématiques famille et parentalité que je traitais auparavant. C’est très intéressant et enrichissant. Ça fait du bien de parler d’autre chose, d’avoir des interlocuteurs différents.  

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?
J’ai les écoutilles ouvertes en permanence. Je lis la presse, regarde la télé, j’écoute la radio mais même les discussions et l’observation de la vie quotidienne sont des sources incroyables d’inspiration. Quand j’arrive moi-même à m’intéresser à un sujet qui a priori ne me séduisait pas plus que ça, je me dis que c’est gagné !

L’ambiance en coulisses est-elle aussi bonne que celle sur le plateau ?
La bonne humeur ne nous quitte pas ! Nous retrouver tôt et nous voir tous les jours aurait pu créer des tensions mais nous nous entendons bien les uns avec les autres. Je ne connaissais pas tous les chroniqueurs et je les découvre pour la plupart. Après l’émission, on fait un débrief puis on discute des sujets du lendemain. Chacun vient défendre ses thèmes. Ces discussions ouvrent des débats et enrichissent les chroniques des uns et des autres. Cela nous permet aussi de nous renseigner sur les thématiques que l’on maitrise moins pour pouvoir réagir ou rebondir lors de l’émission du lendemain. Du coup, je m’ouvre à de nouveaux sujets. Ces échanges sont très enrichissants.

Quel bilan faites-vous de ces deux premiers mois d’émission ?
J’ai l’impression que l’on est au début d’un marathon mais je prends énormément de plaisir à venir tous les jours à l’antenne. L’exigence de qualité dans le traitement des sujets alliée à la bonne humeur est un vrai défi. C’est ce que j’apprécie le plus. Bruce Toussaint illustre cet équilibre à merveille. Chef de bande, il est à la fois capable d’être très sérieux et de faire des blagues, il n’impose pas sa vérité et laisse vivre les idées. C’est un bilan 100% positif !

 

 

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