Reportages découverte
Dur dur d'être HPI
Sur une idée originale de : la Direction de l'Information et Mathilde Pasinetti
Présenté par Anne-Claire Coudray
H.P.I. Trois lettres. Et une étiquette que l'on colle trop souvent à la peau de ces enfants, adolescents et adultes au haut potentiel intellectuel. Des "petits génies, des surdoués, dit-on, pour qui apprendre une poésie ou jouer une symphonie de Mozart est aussi simple que faire ses lacets". Oui mais c'est cela le problème, avoir un Q.I. élevé ne fait pas tout. Et justement nouer ses lacets ou faire ses courses peut s'avérer impossible pour ces personnes neuroatypiques. La faute à ce cerveau qui cavale trop, qui analyse les informations en une micro-seconde mais qui les relie à un millier d'autres pensées au risque d'en oublier l'idée de départ. La faute aussi aux troubles associés au HPI - troubles de l'attention, troubles DYS, troubles anxieux, hypersensibilité. Environ 2% de la population française serait concernée par cette "particularité", cette façon d'être au monde et de le considérer. Pendant plusieurs mois, nous avons suivi une famille HPI, une école pour HPI et une adulte HPI. Trois facettes, trois visages de cette différence invisible.