«Une femme forte, franche et sans filtre»

Qu’est-ce qui vous a séduit dans cette nouvelle aventure ?
J’ai trouvé très flatteur que l’on me propose spontanément ce rôle. Le personnage décrit comme une femme forte, franche et sans filtre m’a tout de suite plu. Même si je ne disposais pas de beaucoup plus de détails, ces grandes lignes me parlaient car elles me ressemblent. Je me suis dit que j’allais pouvoir plus facilement moduler le personnage et correspondre d’autant mieux à Soizic.

Quelles sont les circonstances de son arrivée ?
Avant de débarquer à Sète, Soizic vivait sur l’ile de Bréhat avec son fils Adam. Ce dernier ayant décidé, il y a peu, de rejoindre son père, François Lehaut, dans la cité sétoise, sa mère décide de se rapprocher de lui. C’est en tout cas la version officielle car elle semble vouloir reconquérir son ex et ne tarde pas à semer la zizanie entre Charlie et François.

Quels sont ses liens avec les autres personnages de la série ?
Gynécologue obstétricienne, Soizic remplace le docteur Samuel Chardeau au sein de l’hôpital et va s’occuper de l’accouchement de Roxane. Son arrivée ne passe pas inaperçue. Comme elle a tendance à se mêler des discussions qui ne la regardent pas et à mettre les pieds dans le plat, il lui arrive de rendre ses interlocuteurs mal à l’aise. Les situations se débloquent avec la plupart de ses collègues mais pas avec tous ! Notamment lorsqu’un médecin particulièrement séduisant fait lui aussi son arrivée à l’hôpital…

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Etiez-vous familière du milieu hospitalier ?
Mes deux parents sont médecins. Ayant grandi dans le milieu médical, je me suis sentie très à l’aise dans ce rôle. Je n’ai aucun tabou avec le corps humain et je n’avais aucune appréhension à interpréter une gynécologue.

Quelles ont été vos premières impressions en arrivant sur le plateau ?
J’étais habituée à tourner dans un feuilleton quotidien mais la quantité de travail m’a particulièrement marquée. Le nombre de séquences tournées par jour n’est pas plus conséquente mais l’implication des comédiens est constante. Même quand ils ne tournent pas, ils s’entraident pour apprendre leur texte et se retrouvent souvent la veille au soir pour préparer les séquences du lendemain. C’est un rythme en flux tendu. Cette organisation crée des liens forts et nous rend plus disponibles et généreux les uns pour les autres. Je n’avais jamais été aussi bien accueillie sur un plateau. Les équipes artistique et technique de Demain nous appartient se connaissent depuis longtemps et voient passer beaucoup de comédiens mais accordent de l’attention à chaque nouveau venu qu’il reste quelques semaines ou plusieurs mois. C’est très appréciable.

Connaissiez-vous certains acteurs de la série ?
J’ai retrouvé Camille de Pazzis et Alexandre Varga avec qui j’avais tourné pour TF1 dans La vie est à nous mais aussi Patrick Guérineau avec qui j’avais joué dans Camping Paradis. Quant à Dounia Coesens, rencontrée sur Plus belle la vie, elle est devenue une amie. J’ai également la chance de retrouver des techniciens et des réalisateurs comme Stephan Kopecky. C’est à la fois rassurant et prometteur d’une bonne ambiance.

Qu’est-ce qui fait selon vous que « Demain nous appartient » plaise autant au public ?
Il y a du rythme. On s’accroche beaucoup aux intrigues et aux personnages. Les climax sont très bien faits. Même si je connais la fin des arches à l’avance, je me prends au jeu et j’ai envie d’en découvrir plus, de voir les scènes des autres personnages. Demain nous appartient aborde beaucoup de thématiques différentes et représente un panel de population très vaste. On peut s’identifier à chacun des personnages. Soizic pourrait amener une dimension féministe très bénéfique. Avec la démultiplication des contenus, notamment sur les réseaux sociaux, il me semble important que ce genre de personnage soit représenté dans cette série qui touche un large panel de générations. Soizic va par exemple faire une intervention au lycée pour parler du plaisir féminin. C’est une approche intéressante. Si elle devient le porte-parole de ces sujets, j’en serai ravie.